ArticleL341-4-3 du Code de l'Ă©nergie : consulter gratuitement tous les Articles du Code de l'Ă©nergie. Le Code de l'Ă©nergie regroupe les lois relatives au droit de l'Ă©nergie français. LeGouvernement a publiĂ© au JO du 24 dĂ©cembre 2014 un arrĂȘtĂ© du 19 dĂ©cembre 2014 qui prĂ©cise ce qu'il convient d'entre par "systĂšmes de production d'Ă©nergie Ă  partir de sources renouvelables" Ă  l'article R.111-50 du code de l'urbanisme.. Aux termes de l'article L.111-6-2 du code de l'urbanisme, l'autoritĂ© administrative ne peut, en principe, pas s'opposer Article4 (contenu de la demande) I.- Outre les piĂšces indiquĂ©es Ă  l’article R. 214-6 du code de l’environnement et, le cas Ă©chĂ©ant, les piĂšces indiquĂ©es Ă  l’article R.214-99 du code de l’environnement [et Ă  l’article R. 214-72 du mĂȘme code], le dossier de demande est complĂ©tĂ© dans les conditions dĂ©finies au prĂ©sent article. CodeISO 3166-1: USA, US Domaine La puissance de ce secteur de l'Ă©nergie est mise en Ă©vidence par les classements internationaux : les États-Unis sont en 2020 au 1 er rang mondial pour la production de pĂ©trole (17 % du total mondial), devant la Russie (12,4 %) et l'Arabie Saoudite (12,3 %) ; ils sont au 1 er rang mondial pour la production de gaz naturel 10° Autorisation d'exploiter une installation de production d'Ă©lectricitĂ© en application de l'article L. 311-1 du code de l'Ă©nergie ; « 11° Autorisation de dĂ©frichement en r 1) est abrogĂ©. Toutefois, les dispositions du RĂšglement sur l’économie de l’énergie dans les nouveaux bĂątiments peuvent ĂȘtre appliquĂ©es aux travaux de construction visĂ©s aux articles 1.1.2 et 1.1.3 du Code de construction (chapitre B-1.1, r. 2), tels qu’édictĂ©s par I – Le 4° du V de l’article L. 3333-2 du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales est ainsi rĂ©digĂ© : « 4° Produite et utilisĂ©e dans les conditions prĂ©vues au 4° du 5 de l’article 266 quinquies C du code des douanes.. I bis (nouveau). – À la seconde phrase du premier alinĂ©a de l’article L. 3333-3-1 du mĂȘme code, la rĂ©fĂ©rence : « V de l’article L. 3333-2 » est LaCommission de rĂ©gulation de l’énergie (CRE) a Ă©tĂ© saisie pour avis par la ministre de la Transition Ă©cologique d’un projet de dĂ©cret relatif aux communautĂ©s d’énergie. Dans un avis publiĂ© sur le site de la CRE le 30 juillet 2022, la CRE observe en premier lieu que le projet de dĂ©cret ne donne pas de droit ou d’avantage nouveau aux communautĂ©s d’énergie en plus des Uneinstallation de production d’électricitĂ© requĂ©rant une autorisation d’exploiter (au titre de l’article L. 311-1 du code de l’énergie) Une activitĂ©, une installation, un ouvrage ou des travaux requĂ©rant une autorisation de dĂ©frichement (au titre des articles L. 214-13 et L.341-3 du code forestier) Une ï»żDoiventĂȘtre titulaires d'une habilitation : a) Les personnes qui rĂ©alisent certaines des opĂ©rations mentionnĂ©es Ă  l'article L. 211-1 Ă  l'occasion de la vente d'une prestati mzOLCf. Les mĂ©thodes utilisĂ©es pour Ă©tablir les tarifs d'utilisation des rĂ©seaux publics de transport et de distribution d'Ă©lectricitĂ© sont fixĂ©es par la Commission de rĂ©gulation de l'Ă©nergie. Le gestionnaire du rĂ©seau public de transport et le gestionnaire du rĂ©seau public de distribution issu de la sĂ©paration juridique imposĂ©e Ă  ElectricitĂ© de France par l'article L. 111-57 adressent, Ă  la demande de la Commission de rĂ©gulation de l'Ă©nergie, les Ă©lĂ©ments notamment comptables et financiers nĂ©cessaires afin que cette derniĂšre puisse se prononcer sur l'Ă©volution en niveau et en structure des Commission de rĂ©gulation de l'Ă©nergie fixe Ă©galement les mĂ©thodes utilisĂ©es pour Ă©tablir les tarifs des prestations annexes rĂ©alisĂ©es Ă  titre exclusif par les gestionnaires de ces Commission de rĂ©gulation de l'Ă©nergie se prononce, s'il y a lieu Ă  la demande des gestionnaires des rĂ©seaux publics de transport ou de distribution d'Ă©lectricitĂ©, sur les Ă©volutions des tarifs d'utilisation des rĂ©seaux publics de transport et de distribution d'Ă©lectricitĂ©, ainsi que sur celles des tarifs des prestations annexes rĂ©alisĂ©es Ă  titre exclusif par les gestionnaires de ces rĂ©seaux. Elle peut prĂ©voir un encadrement pluriannuel d'Ă©volution des tarifs et des mesures incitatives appropriĂ©es, tant Ă  court terme qu'Ă  long terme, pour encourager les gestionnaires de rĂ©seaux de transport et de distribution Ă  amĂ©liorer leurs performances, notamment en ce qui concerne la qualitĂ© de l'Ă©lectricitĂ©, Ă  favoriser l'intĂ©gration du marchĂ© intĂ©rieur de l'Ă©lectricitĂ©, l'efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique des rĂ©seaux et la sĂ©curitĂ© de l'approvisionnement et Ă  rechercher des efforts de Commission de rĂ©gulation de l'Ă©nergie prend en compte les orientations de politique Ă©nergĂ©tique indiquĂ©es par l'autoritĂ© administrative. Elle informe rĂ©guliĂšrement l'autoritĂ© administrative lors de la phase d'Ă©laboration des tarifs. Elle procĂšde, selon les modalitĂ©s qu'elle dĂ©termine, Ă  la consultation des acteurs du marchĂ© de l' Commission de rĂ©gulation de l'Ă©nergie transmet Ă  l'autoritĂ© administrative pour publication au Journal officiel de la RĂ©publique française, ses dĂ©cisions motivĂ©es relatives aux Ă©volutions, en niveau et en structure, des tarifs d'utilisation des rĂ©seaux publics de transport et de distribution d'Ă©lectricitĂ©, aux Ă©volutions des tarifs des prestations annexes rĂ©alisĂ©es Ă  titre exclusif par les gestionnaires de rĂ©seaux et aux dates d'entrĂ©e en vigueur de ces un dĂ©lai de deux mois Ă  compter de cette transmission, l'autoritĂ© administrative peut, si elle estime que la dĂ©libĂ©ration de la Commission de rĂ©gulation de l'Ă©nergie ne tient pas compte des orientations de politique Ă©nergĂ©tique, demander une nouvelle dĂ©libĂ©ration par dĂ©cision motivĂ©e publiĂ©e au Journal officiel de la RĂ©publique française. Le Mercredi 19 fĂ©vrier 2020 Le code de l'Ă©nergie prĂ©voit la rĂ©alisation d’un audit Ă©nergĂ©tique pour les grandes entreprises de plus de 250 salariĂ©s, afin qu’elles mettent en place une stratĂ©gie d’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique de leurs activitĂ©s. L’audit Ă©nergĂ©tique permet de repĂ©rer les gisements d’économies d’énergie chez les plus gros consommateurs professionnels tertiaires et industriels. Si les investissements prĂ©conisĂ©s par l’audit sont rĂ©alisĂ©s, les Ă©conomies d’énergie peuvent permettre, selon la nature de l’activitĂ©, jusqu’à 30 % d’économies, et dĂ©passer 50 % pour la part de la consommation liĂ©e au bĂątiment. Le principe de l’audit Ă©nergĂ©tique obligatoire prĂ©vu par la directive europĂ©enne 2012/27/UE relative Ă  l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique, a Ă©tĂ© fixĂ© par la loi n° 2013-619 du 16 juillet 2013 portant diverses dispositions d’adaptation au droit de l’Union europĂ©enne dans le domaine du dĂ©veloppement durable. L’article 40 de la loi insĂšre dans le titre III du livre II du code de l’énergie un nouveau chapitre consacrĂ© Ă  la performance Ă©nergĂ©tique des entreprises avec quatre articles L233-1 Ă  L233-4 qui constituent la base lĂ©gislative de l’audit Ă©nergĂ©tique obligatoire et qui fixe le rĂ©gime de sanctions. Les articles R. 233-1 et R. 233-2 du code de l’énergie prĂ©voient les seuils au-delĂ  desquels une personne morale doit rĂ©aliser un audit Ă©nergĂ©tique et un dĂ©cret n°2014-1393 du 24 novembre 2014 codifiĂ© aux articles D. 233-3 Ă  D. 233-9 du code de l’énergie et son arrĂȘtĂ© d’application du 24 novembre 2014 prĂ©voient les modalitĂ©s d’exemption en cas de systĂšme de management de l’énergie ISO 50001 ; le pĂ©rimĂštre et la mĂ©thodologie de l’audit ; les modalitĂ©s de transmission des documents qui justifient l’application de la rĂ©glementation ; les modalitĂ©s et critĂšres de qualification des prestataires externes, les critĂšres de reconnaissance de compĂ©tence pour l’auditeur interne. ModalitĂ©s d’exemption en cas de systĂšme de management de l’énergie ISO 50001 Depuis le 5 dĂ©cembre 2015, toutes les grandes entreprises prĂ©citĂ©es doivent ĂȘtre en capacitĂ© de justifier Ă  tout moment soit d’avoir rĂ©alisĂ© un audit Ă©nergĂ©tique suivant les exigences des normes NF EN 16247 et couvrant au moins 80% des factures Ă©nergĂ©tiques dĂ©finition dans la FAQ. L’audit doit dater de moins de 4 ans. soit d’ĂȘtre certifiĂ©e ISO 50 001 sur au moins 80% des factures Ă©nergĂ©tiques. Une entreprise dont la certification ISO 50001 n’est plus en cours de validitĂ© n'est plus en conformitĂ©. Elle doit donc rĂ©aliser un audit Ă©nergĂ©tique dans un dĂ©lai de 6 mois comme pour les entreprises nouvellement obligĂ©es dĂ©finition dans la FAQ. L’article L233-1 du code de l’énergie dispose que les personnes morales soumises Ă  l’obligation d’audit Ă©nergĂ©tique transmettent par voie Ă©lectronique les informations relatives Ă  la mise en Ɠuvre de l'obligation sur la plate-forme informatique de recueil des audits Ă©nergĂ©tiques. L’adresse mail du centre d’assistance de cette plate-forme informatique est Un arrĂȘtĂ© du 20 mai 2016 modifiĂ© par arrĂȘtĂ© du 15 novembre 2018 prĂ©voit les donnĂ©es Ă  renseigner sur la plate-forme et les catĂ©gories d'utilisateurs. Les DREAL/DEAL/DRIEE sont chargĂ©es du contrĂŽle des justificatifs chargĂ©s sur cette plate-forme et de la sanction des Ă©ventuels contrevenants. articles L 233-1 Ă  L 233-3 du code de l’énergie article L233-4 du code de l’énergie articles R. 233-1 et R. 233-2 du code de l’énergie relatifs aux seuils au delĂ  desquels une personne morale rĂ©alise un audit Ă©nergĂ©tique articles D. 233-3 Ă  D. 233-9 du code de l’énergie relatifs aux modalitĂ©s d’application de l’audit Ă©nergĂ©tique arrĂȘtĂ© du 24 novembre 2014 relatif aux modalitĂ©s d’application de l’audit Ă©nergĂ©tique prĂ©vu parle chapitre III du titre III du livre II du code de l’énergie Plate-forme informatique de recueil des audits Ă©nergĂ©tiques Articles L 233-1 Ă  L 233-3 du code de l’énergie Article L233-4 du code de l’énergie Articles R. 233-1 et R. 233-2 du code de l’énergie relatifs aux seuils au delĂ  desquels une personne morale rĂ©alise un audit Ă©nergĂ©tique Articles D. 233-3 Ă  D. 233-9 du code de l’énergie relatifs aux modalitĂ©s d’application de l’audit Ă©nergĂ©tique ArrĂȘtĂ© du 24 novembre 2014 relatif aux modalitĂ©s d’application de l’audit Ă©nergĂ©tique prĂ©vu parle chapitre III du titre III du livre II du code de l’énergie Questions-RĂ©ponses Audit Ă©nergĂ©tique DĂ©finition du pĂ©rimĂštre et de la pĂ©riode En pratique applications et calculs Autres cas Liste des organismes accrĂ©ditĂ©s par le COFRAC pour dĂ©livrer le signe de qualitĂ© aux prestataires d’audit Ă©nergĂ©tique L’article du code de l’énergie prĂ©voit que le signe de qualitĂ© requis pour rĂ©aliser l’audit Ă©nergĂ©tique rĂ©glementaire est dĂ©livrĂ© par un organisme accrĂ©ditĂ©. Article du code de l’énergie En application de cette disposition, les dĂ©cisions et les demandes d’accrĂ©ditation sont transmises par le COFRAC Ă  la direction gĂ©nĂ©rale de l’énergie et du climat du ministĂšre chargĂ© de l’énergie afin que cette information soit mise Ă  la disposition des candidats Ă  la dĂ©livrance du signe de qualitĂ© sur le site Internet du ministĂšre. Organismes accrĂ©ditĂ©s par le COFRAC pour dĂ©livrer le signe de qualitĂ© aux prestataires d’audit Ă©nergĂ©tique OPQIBI LNE AFNOR CERTIFICATION Les prestataires d’audit Ă©nergĂ©tique titulaires d’un signe de qualitĂ© dĂ©livrĂ© par les organismes ci-dessus sont reconnus compĂ©tents pour rĂ©aliser l’audit Ă©nergĂ©tique rĂ©glementaire. OPQIBI LNE AFNOR CERTIFICATION Liste des organismes accrĂ©ditĂ©s par le COFRAC pour dĂ©livrer des certificats selon la norme NF EN ISO 50001 Les activitĂ©s couvertes par un systĂšme de management de l’énergie certifiĂ© par l’un des organismes ci-aprĂšs sont exemptĂ©s d’audit Ă©nergĂ©tique en application des articles D. 233-4 et D. 233-8 du code de l’énergie. Organismes accrĂ©ditĂ©s par le Cofrac pour la dĂ©livrance de certificats selon la norme NF EN ISO 50001 AFNOR CERTIFICATION APAVE CERTIFICATION BUREAU VERITAS CERTIFICATION FRANCE AB CERTIFICATION SOCOTEC CERTIFICATION SGS ICS UTAC DEKRA CERTIFICATION BCS EfficacitĂ© Ă©nergĂ©tique dans les secteurs d’activitĂ© Action de la France pour l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique Une SCI est- elle un bailleur professionnel ? Le Code de la Consommation, et plus particuliĂšrement ses articles L341-2 et suivants, ont depuis 2003 durci la situation du crĂ©ancier professionnel et ainsi renforcĂ© la situation de la caution. Il ressort ainsi de l’article L341-2 de ce code que Toute personne physique qui s'engage par acte sous seing privĂ© en qualitĂ© de caution envers un crĂ©ancier professionnel doit, Ă  peine de nullitĂ© de son engagement, faire prĂ©cĂ©der sa signature de la mention manuscrite suivante, et uniquement de celle-ci "En me portant caution de X..., dans la limite de la somme de ... couvrant le paiement du principal, des intĂ©rĂȘts et, le cas Ă©chĂ©ant, des pĂ©nalitĂ©s ou intĂ©rĂȘts de retard et pour la durĂ©e de ..., je m'engage Ă  rembourser au prĂȘteur les sommes dues sur mes revenus et mes biens si X... n'y satisfait pas lui-mĂȘme." » L’article L341-4 de ce mĂȘme code va jusqu’à considĂ©rer qu’ Un crĂ©ancier professionnel ne peut se prĂ©valoir d’un contrat de cautionnement conclu par une personne physique dont l’engagement Ă©tait, lors de sa conclusion, manifestement disproportionnĂ© Ă  ses biens et revenus, Ă  moins que le patrimoine de cette caution, au moment oĂč celle-ci est appelĂ©e, ne lui permette de faire face Ă  son obligation. » Ce formalisme protecteur imposĂ© par le lĂ©gislateur, dans ces diffĂ©rents articles, a conduit les juridictions françaises Ă  considĂ©rer comme nuls de nombreux actes de cautionnement solidaire. Cependant, force est de constater que ces diffĂ©rents textes ne s’impose qu’aux crĂ©anciers professionnels La question qui se pose dĂšs lors est de connaitre la qualitĂ©, aux yeux des juridictions françaises des sociĂ©tĂ©s civiles immobiliĂšres ayant pour objet la location et la gestion de biens. Plusieurs dĂ©cisions viennent ici tenter de rĂ©pondre Ă  cette question. C. A. Lyon, chambre civile 1 B, 12 mars 2013, n°12-02162, n° Juris-Data 2013-004724 En l’espĂšce, un contrat de bail avait Ă©tĂ© conclu en juillet 2007 entre la SCI Le Grimaud et la SARL Oceane. M. G., gĂ©rant de la SARL, s’était alors portĂ© caution solidaire de la sociĂ©tĂ© envers le bailleur pour le paiement des loyers, charges, frais et taxes ainsi que pour l’exĂ©cution des clauses du bail. Le 22 janvier 2008, le preneur fut placĂ© en liquidation judiciaire et le bailleur dĂ©clara alors une crĂ©ance d’un montant de 15 147,15€ correspondant aux arriĂ©rĂ©s de loyers et charges jusqu’à la date de restitution des locaux. M. G, en sa qualitĂ© de caution solidaire, fut alors assignĂ© en paiement de cette crĂ©ance sur le fondement des articles 1134 et 2288 du Code civil. CondamnĂ© en premiĂšre instance au paiement de la somme correspondant aux arriĂ©rĂ©s, il interjeta alors appel devant la Cour d’appel de Lyon. Si plusieurs critiques sont avancĂ©es, c’est principalement sur la notion de crĂ©ancier professionnel, au sens de l’article L 341-5 du Code de la consommation, que sont amenĂ©s Ă  se prononcer les magistrats lyonnais. En effet, l’application ou non de ce texte dĂ©pend de la qualitĂ© des parties. Le demandeur avance que le bailleur, donc la SCI, a la qualitĂ© de crĂ©ancier professionnel et ainsi que les dispositions de l’article L 341-5 du Code de la consommation lui sont applicables. Or, son cautionnement n’étant pas limitĂ© Ă  un montant global expressĂ©ment dĂ©terminĂ©, les stipulations de solidaritĂ© et de renonciation au bĂ©nĂ©fice de discussion devraient alors ĂȘtre rĂ©putĂ©es non Ă©crites. Il deviendrait alors une simple caution ce qui imposerait une discussion prĂ©alable des biens du dĂ©biteur Art. 2998 C. Civ. Ă  laquelle la sociĂ©tĂ© bailleresse n’a pas procĂ©dĂ©e ce qui pourrait alors dĂ©charger la caution en vertu de l’article 2314 du Code civil. Pour la plus grande joie du bailleur, la qualitĂ© de crĂ©ancier professionnel ne lui est pas reconnue par la cour d’appel qui, reprenant une formule de la Cour de cassation Cass. Civ. 1Ăšre, 9 juillet 2009, n° 08-15910, estime le crĂ©ancier professionnel s’entend de celui dont la crĂ©ance est nĂ©e dans l’exercice de sa profession ou se trouve en rapport direct avec l’une de ses activitĂ©s professionnelles ». La Cour estime que la qualitĂ© de crĂ©ancier professionnel de la SCI ne peut se dĂ©duire du seul constat que l’objet social de la bailleresse est de louer le bien et que la crĂ©ance invoquĂ©e est bien nĂ©e de cette activitĂ© ». Le cautionnement conclu est donc bien solidaire ce qui exclut le bĂ©nĂ©fice de l’article 2314 du Code civil. La bailleresse reste donc bien garantie par le contrat de cautionnement solidaire qui conserve toute sa vigueur et elle ne peut bĂ©nĂ©ficier des dispositions favorables du Code de la consommation issues de la Loi Dutreil du 1er aout 2003. de Paris, PĂŽle 5, Ch. 2, 13 juin 2014, RG N° 13/10165 En l’espĂšce la SCI propriĂ©taire bailleresse est exclusivement constituĂ©e, selon les statuts communiquĂ©s Ă  la cour, de maniĂšre familiale entre un pĂšre ĂągĂ© de plus de 80 ans et son fils, en vue d’exploiter un seul bien immobilier, dont le siĂšge est situĂ© au domicile personnel du gĂ©rant, soumise Ă  l’impĂŽt sur le revenu pour une activitĂ© de nature civile. Cette sociĂ©tĂ© ne saurait constituer un crĂ©ancier professionnel au sens de l’article prĂ©citĂ© dĂšs lors que la crĂ©ance de loyer garantie n’est pas nĂ©e de l’exercice d’une profession et n’est pas davantage en rapport direct avec une activitĂ© professionnelle. de Paris, PĂŽle 5, 3Ăšme ch., 15 janvier 2014, n° 12/01489 Dans cette dĂ©cision, la Cour d’appel de PARIS retient qu’au sens des articles L. 341-2 et L. 341-3 du Code de la consommation, le crĂ©ancier professionnel s'entend de celui dont la crĂ©ance est nĂ©e dans l'exercice de sa profession ou se trouve en rapport direct avec l'une de ses activitĂ©s professionnelles, mĂȘme si celle-ci n'est pas principale Cass. civ. 1, 9 juillet 2009, n° prĂ© citĂ©. En l'espĂšce l'objet de la SCI, rĂ©sultant de l'article 4 de ses statuts est "l'acquisition, l'exploitation par bail, location, ou autrement, de tous immeubles et notamment l'acquisition d'un immeuble sis [...], et gĂ©nĂ©ralement, toutes opĂ©rations pouvant se rattacher directement ou indirectement Ă  cet objet, pourvu qu'elles ne portent pas atteinte au caractĂšre civil de la sociĂ©tĂ©". L'acte de caution, donnĂ© dans le cadre du bail commercial conclu entre la SCI, bailleur, et une sociĂ©tĂ©, preneur, se rattache directement Ă  l'objet de la premiĂšre, la circonstance que cette derniĂšre n'a pas la qualitĂ© de marchand de biens, qu'elle n'est propriĂ©taire que d'un seul lot, qu'elle n'est pas assujettie Ă  l'impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s, qu'elle n'octroie aucun crĂ©dit, et la circonstance qu'elle est composĂ©e essentiellement de membres d'une seule famille, sont sans influence, dans la mesure oĂč la crĂ©ance de loyer de la sociĂ©tĂ© est bien nĂ©e de la rĂ©alisation de son objet social, soit l'exploitation par bail, le cautionnement ayant prĂ©cisĂ©ment vocation Ă  garantir la sociĂ©tĂ© contre d'Ă©ventuels loyers impayĂ©s. Par ce seul fait, les dispositions prĂ©citĂ©es du Code de la consommation sont applicables au cautionnement garantissant les loyers du bail commercial. Or, la mention manuscrite rĂ©digĂ©e ne mentionne pas la somme dans la limite de laquelle la caution s'est engagĂ©e en cette qualitĂ© et ne reproduit pas l'intĂ©gralitĂ© des termes exigĂ©s, en violation des dispositions de l'article L. 341-2 du Code de la consommation, de sorte que son engagement est nul. Cour d'appel, Douai, 2e chambre, 2e section, 27 Mars 2014 – n° 13/03122 Cette Cour d’appel, dans un nouvel arrĂȘt d’espĂšce, retient que Sur le moyen plus subsidiaire tenant Ă  la nullitĂ© du cautionnement au regard des articles L341-3 et L341-5 du Code de la consommation Attendu qu'au sens de l'article L. 341-3 du Code de la consommation, le crĂ©ancier professionnel s'entend de celui dont la crĂ©ance est nĂ©e dans l'exercice de sa profession ou se trouve en rapport direct avec l'une de ses activitĂ©s professionnelles, mĂȘme si celle-ci n'est pas principale ; Qu'en l'espĂšce, les Ă©poux RICHEZ sont les bailleurs, et s'il est exact qu'ils perçoivent d'importants revenus fonciers en qualitĂ© d'associĂ©s de plusieurs SCI familiales, en revanche, en revanche, cette seule circonstance est Ă  l'Ă©vidence insuffisante Ă  leur confĂ©rer la qualitĂ© de professionnels au sens du texte prĂ©citĂ© ; Que ce moyen n'est donc pas non plus pertinent ; » La jurisprudence est donc en dents de scie et l’apprĂ©ciation de la qualitĂ© de crĂ©ancier professionnel d’une SCI semble se faire au cas par cas. La rĂ©daction des statuts revĂȘt une importance primordiale.ï»żï»ż

article l 341 4 du code de l énergie